Quelle place pour la vaccination chez les patients à risque cardiovasculaire ?
2022-01-12
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<p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Le lien entre le risque cardiovasculaire et les infections des voies respiratoires a été démontré. La prévention des infections grâce à la vaccination jouerait un rôle sur la réduction de la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires.</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de morbidité et de mortalité dans le monde. L’existence d’une maladie cardiovasculaire constitue un facteur de gravité en cas de survenue d’une infection respiratoire. Plusieurs études ont démontré que la survenue d’une infection par le virus de la grippe ou par le pneumocoque était associée à l’apparition d’évènements cardiovasculaires sévères et ce, notamment chez le patient âgé<sup>(1)</sup>.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Le risque cardiovasculaire et les infections des voies respiratoires</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Une étude publiée dans le <em>Journal of the American Medical Association</em> a démontré que l'hospitalisation d'une personne âgée pour une pneumonie était associée à un risque de survenue d’une maladie cardiovasculaire multiplié par 4 dans les 30 premiers jours suivant la pneumonie. Ce risque restait environ 1,5 fois plus élevé les 10 années suivantes<sup>(1)</sup>. De plus, les récentes recommandations de l’ESC pour la prévention des maladies cardiovasculaires abordent ce point et soulignent un risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral plus de 4 fois supérieur après une infection des voies respiratoires. Ce risque étant le plus élevé dans les 3 premiers jours suivant le diagnostic<sup>(2)</sup>. Enfin, il a été également démontré que des antécédents cardiovasculaires augmentaient le risque de formes graves de la COVID-19 avec un risque d'hospitalisation en soins intensifs multiplié par 3 chez les patients ayant des antécédents cardiovasculaires<sup>(3)</sup>.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">La prévention des infections pour réduire la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Les patients présentant une pathologie cardiovasculaire telle qu’une hypertension artérielle, une coronaropathie, une insuffisance cardiaque, une valvulopathie ou encore une cardiopathie rythmique et/ou ayant bénéficié d’une chirurgie cardiaque ont un risque de décompensation au cours d’une infection aiguë<sup>(4)</sup>. Il est donc recommandé que ces patients à risque soient vaccinés contre les infections à pneumocoque et la grippe, en plus des vaccinations habituelles de la population adulte<sup>(2,4)</sup>. Ce n’est pas sans oublier la vaccination contre la COVID-19 chez ces patients, le pronostic des patients atteints d’insuffisance cardiaque étant fortement compromis en cas d'infection par le SRAS-CoV-2<sup>(3)</sup>.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">CONCLUSION : L’existence d’une maladie cardiovasculaire est un facteur de gravité en cas de survenue d’une infection respiratoire et la survenue d’une infection peut être associée à l’apparition d’évènements cardiovasculaires. La prévention vaccinale est donc indispensable chez les patients à risque cardiovasculaire.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> </p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Références :</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>1. Corrales-Medina VF. <em>et al.</em> Association between hospitalization for pneumonia and subsequent risk of cardiovascular disease. JAMA 2015;313:264-74</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>2. Visseren FLJ. <em>et al.</em> 2021 Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice. European Heart Journal 2021. doi:10.1093/eurheartj/ehab484</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>3. Roncalli J. <em>et al.</em> Coronavirus disease vaccination in heart failure: No time to waste. Archives of Cardiovascular Diseases 2021;114 : 434-438</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>4. <a href="https://professionnels.vaccination-info-service.fr/Recommandations-vaccinales-specifiques/Patient-porteur-d-une-maladie-chronique/Patient-presentant-une-maladie-cardiovasculaire" target="_blank">https://professionnels.vaccination-info-service.fr/Recommandations-vaccinales-specifiques/Patient-porteur-d-une-maladie-chronique/Patient-presentant-une-maladie-cardiovasculaire</a>, consulté le 17/10/2021</small></p><div class="text-center" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><p>FR-EZA-115080 – Janvier 2022</p></div>
Le lien entre le risque cardiovasculaire et les infections des voies respiratoires a été démontré. La prévention des infections grâce à la vaccination jouerait un rôle sur la réduction de la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires.
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Quelle relation entre l'utilisation antérieure de statines et la sévérité de la COVID-19 ?
2022-01-12
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<p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Les patients atteints de comorbidités, et notamment de maladie cardiovasculaire, sont plus à risque de développer de formes sévères de la COVID-19. L'utilisation de statines et/ou d'antihypertenseurs avant l’hospitalisation pour la COVID-19 semble cependant être associée à une réduction du risque de décès chez les patients ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires et/ou d'hypertension. En effet, plusieurs mécanismes pouvant expliquer l’effet potentiellement bénéfique des statines dans le cadre de la COVID-19 ont été proposés. Elles pourraient avoir un effet cardioprotecteur qui limite les lésions myocardiques que certains patients développent via un effet inhibiteur direct sur le virus, et/ou via des propriétés pléiotropes : anti-inflammatoire, modulation du système immunitaire, réduction du stress oxydatif, amélioration de la fonction des cellules endothéliales.</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Les statines pourraient réduire la sévérité de la COVID-19. C’est ce qui a été suggéré par des travaux récents de l’équipe de Daniels LB <em>et al</em>, publiés dans <em>PLoS ONE</em>. Cette étude a été menée sur plus de 10 500 patients atteints de la COVID-19 hospitalisés et suivis sur une période de 9 mois. Les données étaient issues du registre des maladies cardiovasculaires et de la COVID-19 de l'<em>American Heart Association</em>.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Lien entre les statines et le risque de décès</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Chez les patients n’ayant pas d'antécédent de maladie cardiovasculaire ni d'hypertension, après ajustement selon le score de propension, la prise de statines et/ou d'antihypertenseurs entrainait une diminution statistiquement non significative de 16% du risque de décès et de 8% du risque de conséquences graves. Par ailleurs, chez les patients avec des antécédents de maladie cardiovasculaire et/ou d'hypertension, après ajustement en fonction du score de propension, la prise de statines en association ou non à un traitement antihypertenseur impliquait une réduction significative de 32% du risque de décès et de 20% du risque de conséquences graves lors d'une hospitalisation pour la COVID-19.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Lien entre les statines et la sévérité de la COVID-19</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">L’analyse suivant un modèle de régression logistique multivariable a montré que les patients sous statines seules avaient bénéficié d’une réduction de 46% du risque de décès par rapport aux patients qui n’étaient pas sous statines. Le risque de développement de formes graves de la COVID-19 avait diminué de près de 25% avec la prise de statines, seules ou en association avec des antihypertenseurs. De plus, la prise d’antihypertenseurs seule était associée à une diminution de 27% des risques de décès et de 11% du risque de formes graves.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">CONCLUSION : La prise de statines avant l'hospitalisation pour la COVID-19 était associée à une réduction du risque de décès et de formes graves de la COVID-19, en particulier chez les patients atteints de maladie cardiovasculaire ou d'hypertension. Les effets bénéfiques des statines étaient plus importants chez les patients atteints de la COVID-19 avec des troubles sous-jacents cardiovasculaires ou d'hypertension, que chez les patients sans antécédents cardiovasculaires.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> </p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Références :</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>Daniels LB. <em>et al.</em> Relation of prior statin and anti-hypertensive use to severity of disease among patients hospitalized with COVID-19: Findings from the American Heart Association’s COVID-19 Cardiovascular Disease Registry. PLoS ONE 2021;16:e0254635</small></p><div class="text-center" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><p>FR-EZA-115079 - Janvier 2022</p></div>
Les statines pourraient réduire la sévérité de la COVID-19. C’est ce qui a été suggéré par des travaux récents de l’équipe de Daniels LB et al, publiés dans PLoS ONE. Cette étude a été menée sur plus de 10 500 patients atteints de la COVID-19 hospitalisés et suivis sur une période de 9 mois. Les données étaient issues du registre des maladies cardiovasculaires et de la COVID-19 de l'American Heart Association.
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La charge cumulée en LDL-c ou le concept de « cholestérol-année »
2022-01-12
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<p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>La charge cumulée en LDL-c ou exposition cumulative décrit l’intensité et la durée de l’exposition au LDL-c. Le maintien d'un niveau optimal de LDL-c tout au long de l’adolescence pourrait minimiser le risque à vie de maladie cardiovasculaire.</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">L'adolescence et le début de l'âge adulte pourraient représenter une période importante pour déterminer le risque futur de maladies cardiovasculaires<sup>(1)</sup>. L’estimation des « paquets-année » utilisée pour évaluer l’exposition au tabac peut s’appliquer au LDL-c. Ce concept est appelé le « cholestérol-année » et représente l’exposition cumulative au LDL-c<sup>(2)</sup>.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">La charge cumulée en LDL-c et les maladies cardiovasculaires</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">La charge cumulée en LDL-c est un concept qui a été proposé pour décrire l’intensité et la durée de l’exposition au LDL-c. En effet, les personnes atteintes d’hypercholestérolémie familiale naissent avec des niveaux élevés de LDL-c et connaissent l'apparition la plus précoce de maladies cardiovasculaires. Les personnes présentant une hypercholestérolémie secondaire modérée à partir de l'adolescence, d’origine génétique et/ou liée à des habitudes de vie inadéquates, sont exposées à un risque de maladie cardiovasculaire précoce du fait d'une longue exposition cumulative au LDL-c. Celles qui présentent une hypercholestérolémie modérée dès l'âge adulte, souvent due à de moins bonnes habitudes de vie, développent une maladie cardiovasculaire plus tardivement que les deux autres groupes. Enfin, les personnes génétiquement dotées d'un faible taux de LDL-c dès la naissance ont un risque réduit de développer une maladie cardiovasculaire<sup>(2)</sup>.</p><div class="text-center" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><img src="/static/mcifr/images/Actualite_FR-EZA-115078_Cumul.png" alt="Figure 1 : Exemples de l’effet de l’exposition cumulées sur le risque CV en fonction de l’âge" /><p>Figure 1 : Exemples de l’effet de l’exposition cumulées sur le risque CV en fonction de l’âge. <br /> Graphique adapté de la publication Shapiro MD. <em>et al.</em></p></div><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Le lien entre la charge cumulée en LDL-c et le risque cardiovasculaire</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Chez les personnes présentant des formes légères d'hypercholestérolémie, il a été estimé qu'une moyenne de 125 mmol-années/L (soit 5 000 mg-année/dL) était le seuil minimum d'exposition cumulée au LDL-c nécessaire pour développer une plaque d’athérome cliniquement significative sur la paroi des artères. En traçant l'exposition cumulative au LDL-c en fonction de l'âge, il a été démontré qu'une personne qui maintient un taux de LDL-c de 2,1 mmol/L (soit 80 mg/dL) tout au long de sa vie ne dépasse pas le seuil minimum de 5 000 mg-année avant 62,5 ans, alors qu'une personne dont le taux de LDL-c est de 3,2 mmol/L (soit 125 mg/dL) tout au long de sa vie dépasse ce seuil à l'âge de 40 ans<sup>(1)</sup>.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">CONCLUSION : En complément de la notion de seuil de LDL, il est important de prendre en considération le temps d'exposition au LDLc car plus celui-ci est important plus le risque cardiovasculaire est majoré. C'est pourquoi il est important de dépister et de prendre en charge précocement le LDLc<sup>(3)</sup>.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> </p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Références :</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>1. Zambon A. <em>et al.</em> The burden of cholesterol accumulation through the lifespan: why pharmacological intervention should start earlier to go further? Eur Heart J Cardiovasc Pharmacother 2020</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>2. Shapiro MD. <em>et al.</em> “Cholesterol-Years” for ASCVD Risk Prediction and Treatment. JACC 2020;76:1517-1520</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>3. Pederiva C. <em>et al.</em> Early Prevention of Atherosclerosis: Detection and Management of Hypercholesterolaemia in Children and Adolescents. Life 2021;11 :345</small></p><div class="text-center" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><p>FR-EZA-115078 – Janvier 2022</p></div>
La charge cumulée en LDL-c ou exposition cumulative décrit l’intensité et la durée de l’exposition au LDL-c. Le maintien d'un niveau optimal de LDL-c tout au long de l’adolescence pourrait minimiser le risque à vie de maladie cardiovasculaire.
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Les effets secondaires musculaires des statines : que dit la littérature ?
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<p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Les effets secondaires musculaires les plus fréquents associés aux statines sont les symptômes musculaires. Les données de la littérature montrent que leur incidence est plus faible dans les essais contrôlés randomisés que dans les études observationnelles.</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Les symptômes musculaires associés aux statines (en anglais <em>“statin-associated muscle symptoms”</em> ou SAMS) sont un ensemble de symptômes musculaires qui apparaissent à la suite de l'initiation ou de l'augmentation d'un traitement par statine<sup>(1)</sup>. Ces symptômes sont retrouvés chez 5 à 29 % des patients traités par statine<sup>(1-3)</sup> pouvant conduire à la non-observance ou à l'arrêt du traitement et à un risque cardiovasculaire plus élevé pour ces patients<sup>(2)</sup>.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Symptômes musculaires dans les données issues des essais randomisés</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">La méta-analyse de Davis JW. <em>et al</em>, publiée dans le <em>BMJ Open</em> en 2021<sup>(2)</sup>, a estimé le risque de SAMS selon l'intensité du traitement par statine. Sur près de 3000 publications identifiées, 24 ont satisfait les critères d’éligibilités à savoir essais randomisés contrôlés en double aveugle comparant statine vs placebo ou comparant des doses ou intensités de statines différentes parmi lesquels 23 essais faisant état de SAMS. Pour les symptômes rapportés par les patients, il y avait des augmentations non significatives des SAMS entre le placebo et le traitement d'intensité modérée et des augmentations significatives entre le traitement d'intensité modérée et le traitement d'intensité élevée.</p><h2 xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">Symptômes musculaires dans les données de vie réelle</h2><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">L'étude rétrospective italienne PROSISA, publiée dans le <em>Journal of Internal Medicine</em> en 2021<sup>(3)</sup>, avait pour objectif principal d'évaluer la prévalence de l'intolérance aux statines, due à des symptômes musculaires, dans une cohorte de patients dyslipidémiques dans un contexte de vie réelle chez plus de 16 700 patients traités par statines. Pendant le traitement par statine, 9,6 % des patients ont signalé un SAMS. Les femmes et les patients physiquement actifs étaient plus susceptibles de déclarer un SAMS. La présence d'un diabète de type 2, l'utilisation concomitante de médicaments hypolipémiants qui ne sont pas des statines, l'utilisation de statines de forte intensité et l'utilisation de médicaments susceptibles d'interagir avec d’autres traitements étaient associés à une probabilité moindre de déclarer un SAMS.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance">CONCLUSION : Les données disponibles montrent que l'incidence rapportée des SAMS est systématiquement plus faible dans les essais contrôlés randomisés que dans les études observationnelles. Ces résultats soulignent la nécessité d'une meilleure prise en charge des SAMS afin de contrôler au mieux le risque cardiovascuaire chez ces patients.</p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"> </p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><strong>Références :</strong></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>1. Villoz F. <em>et al.</em> Tolerability of statin-based management of patients with a history of statin-associated muscle symptoms: protocol for a systematic review. BMJ Open 2021;11:e052341</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>2. Davis JW. <em>et al.</em> Intensity of statin therapy and muscle symptoms: a network meta-analysis of 153 000 patients. BMJ Open 2021;11:e043714</small></p><p xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><small>3. Casula M. <em>et al.</em> Reported muscle symptoms during statin treatment amongst Italian dyslipidaemic patients in the real-life setting: the PROSISA Study. J Intern Med 2021; 290: 116–128</small></p><div class="text-center" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:tcm="http://www.tridion.com/ContentManager/5.0" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" xmlns:i="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"><p>FR-EZA-115077 – Janvier 2022</p></div>
Les effets secondaires musculaires les plus fréquents associés aux statines sont les symptômes musculaires. Les données de la littérature montrent que leur incidence est plus faible dans les essais contrôlés randomisés que dans les études observationnelles.
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